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Page:Stendhal - Pages d’Italie.djvu/186

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painter and of the poet to create (Philosophical essays)[1].

Les Anglais sont parfaitement purs du sentimentalisme genevois.

Prendre les plaisanteries sur le voyage de Pictet, Edinburg-Review, no 6.


20 Novembre 1818

Lu l’Eclectic-Review du mois de mai, article agréable sur St[endhal]. Traduction anglaise, énormes contresens dans les fragments cités.

M. Bertolotti me présente à. M. Cataneo, sa bibliothèque de médailles est un trésor pour moi, ouverte de 9 à 3 heures ½. Je donne une livre. 20 novembre 1818. Il m’est plus facile d’être traduit en Angleterre qu’annoncé à Paris.




  1. On sait assez que toutes les rêveries de Kant, Steding et Cie sont à la lettre renouvelées des Grecs. Toute cette philosophie est dans Platon et est fondée sur une sainte horreur pour l’expérience. Le parti ultra protège beaucoup cette philosophie, puisque par malheur il est de mode d’en avoir une. Comme on n’a pu nous faire avaler la philosophie allemande, on se retranche du moins à la philosophie écossaise. Même en Écosse, l’ai trouvé beaucoup de gens qui se moquent du beau style vide de pensée de M. Dugald-Stewart. Mais on s’en moque tout bas, car les prêtres, qui maudissent ce philosophe, maudissent encore plus les impies qui se moquent de ses jugements téméraires. En Angleterre les prêtres peuvent fort bien faire passer un honnête homme pour un coquin.