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Page:Stendhal - Pensées, II, 1931, éd. Martineau.djvu/304

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filosofia nova

elle-même : outre cela les caractères se montrent très bien.

Le mobile de l’Avare est odieux, et peu comique en comparaison du mobile de mon pervertisseur.

Odieux, parce que nous ne pouvons pas punir dans le monde le mal que nous fait un avare.

Peu comique, parce qu’il tend à un autre bonheur que nous.

*

Lancer au commencement de l’hiver un petit pamphlet intitulé : des moyens de faire renaître le siècle de Louis XIV.

*

Je ne parle jamais que de la comédie de caractère, je méprise celle d’intrigue.

*

Pour étudier le caractère de sot, me rappeler des divers états de sottise où j’ai passé.

L’étude du sot est très utile. Jusqu’à quel point le narrateur influe-t-il sur l’idée que nous avons de l’événement ?

Moulezin ou Jean-Jacques racontant un voyage aux îles Borromées.

Pousser cela.