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PENSÉES[1]
Du 24 thermidor XII [12 août 1804] au…
À la volonté ferme, ou au roi Frédéric II.
h. Une comédie étant un plaidoyer tendant à faire reconnaître au spectateur que l’auteur de telle action est aimable ou haïssable, elle devient ennuyeuse pour lui dès qu’elle lui prouve une chose dont il convient entièrement.
Pour faire une comédie digne d’un grand succès, il faut donc 1o choisir des caractères dont la bonne compagnie ne soit pas encore entièrement désabusée, et qui tiennent au fond des mœurs de la nation ; 2o donner aux personnages autant d’esprit que possible à l’erreur près qui fonde leur ridicule.
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Chez les Français pour qui Molière a fait sa pièce, les hommes entièrement
- ↑ Ces pensées sont extraites du tome 17 des manuscrits de Grenoble cotés R. 5896. N. D. L. É.
