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Page:Stendhal - Pensées et Impressions, 1905, éd. Bertaut.djvu/27

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IMPRESSIONS

travaillez votre caractère et dites, dans chaque occasion, ce que vous penserez.

J’aime beaucoup les recueils de pensées morales, même médiocres ; elles me font faire une espèce d’examen de conscience.

J’ai horreur de ce qui est sale, or le peuple est toujours sale à mes yeux. Il n’y a qu’une exception pour Rome, mais là la saleté est cachée par la beauté.

Je soutenais hier un grand principe qui a généralement scandalisé, je puis m’en vanter : c’est que, dès qu’on connaît quelqu’un pour ennuyeux, il faut se brouiller avec lui ; que par ce moyen, au bout de dix ans, on se trouverait la société la plus agréable possible.

Rien ne me semble bête au monde comme la gravité.