L’air brillant de la beauté déplaît
presque dans ce qu’on aime ; on n’a
que faire de la voir belle, on la voudrait
tendre et languissante.
Peut-être que les hommes qui ne sont
pas susceptibles d’éprouver l’amour-passion
sont ceux qui sentent le plus
vivement l’effet de la beauté ; c’est du
moins l’impression la plus forte qu’ils
puissent recevoir des femmes.
Si l’on est sûr de l’amour d’une
femme, on examine si elle est plus ou
moins belle ; si l’on doute de son cœur,
on n’a pas le temps de songer à sa
figure.
Ce que j’appelle cristallisation, c’est
l’opération de l’esprit qui tire de tout
ce qui se présente la découverte que
l’objet aimé a de nouvelles perfections.
Un homme passionné voit toutes les perfections dans ce qu’il aime ; cependant l’attention peut encore être dis-