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Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, III, 1927, éd. Martineau.djvu/212

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été exécutés aussi bien qu’à Milan. Le charme a été si fort, que ce spectacle est devenu à la mode. La salle est une antique copie de celle de Milan. Chaque loge coûte deux cent cinquante guinées pour soixante-deux représentations, et le billet de parterre douze francs. L’orchestre est assez bon, les décorations presque aussi mauvaises que celles de France, les vêtements mesquins. On dit que l’année prochaine on fera venir un peintre de Milan, Fuentes ou Sanquirico. Pour la musique, Londres est plus sur la voie que Paris. Les Anglais n’ont pas de métalent. Ils ont un goût passionné pour entendre chanter ; mais ils aiment également le bon et le mauvais. Nous n’en sommes pas encore là en France.

compositeurs

Rossini, né à Pezzaro vers 1793 : Tancredi, l’Italiana in Algeri, il Turco in Italia, Otello, la Cova-cenere (Cendrillon), la Gazza ladra, etc., — Pavesi, — Zingarelli, — Fioravanti, — Mayer, — Winter, — Weigl, — Le chevalier Carafa, — Paccini fils, — Mosca, — Mosca (Joseph), — Generali, — Farinelli, — Nazolini, — Coccia, — Orlandi, — Gnecco, Piémontais, mort, avait plusieurs parties de