alors beaucoup de succès. Il y a là de fort jolies choses, disait-il, mais dans vingt ans d’ici personne n’y fera attention. » Il nous reste de lui neuf opéras écrits sur des paroles italiennes : la Finta Simplice, opéra buffa, son début dans le genre dramatique ; Mithridate, opéra séria ; Lucio Silla, idem ; la Giardiniera, opéra buffa, Idomeneo, opéra séria ; le Nozze di Figaro et Don Giovanni, composés en 1787 ; Cosi fan tutte, opéra buffa ; la Clemenza di Tito, opéra de Métastase, représenté en 1792.
Il n’a fait que trois opéras allemands : l’Enlèvement au Sérail, le Directeur de Spectacles, et la Flûte enchantée, en 1792.
Il a laissé dix-sept symphonies et des pièces instrumentales de tout genre.
Comme exécutant, Mozart a été un des premiers pianistes de l’Europe. Il jouait avec une vitesse extraordinaire ; on admirait surtout celle de sa main gauche.
Dès 1785, le célèbre Joseph Haydn avait dit au père de Mozart, qui se trouvait alors à Vienne : « Je. vous déclare, devant Dieu et en honnête homme, que je regarde votre fils comme le plus grand compositeur dont j’aie jamais entendu parler. »
Voilà ce que fut Mozart comme musicien. Celui qui connaît la nature humaine ne sera pas étonné qu’un homme qui sous