Aller au contenu

Page:Stern - Mes souvenirs, 1880.djvu/117

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




VIII


Éducation allemande et française. — Le maître à danser, M. Abraham. — La maîtresse d’armes, Mademoiselle Donnadieu. — Le cours de l’abbé Gaultier ; Fanny Sébastiani, Henriette Mendelssohn. — Mort de la duchesse de Praslin. — Le professeur Vogel. — La musique allemande. 



L’instruction religieuse, ou prétendue telle, qui m’était donnée pour me préparer à la première communion, n’avait pas interrompu l’instruction profane. Outre mon éducation germanique, qui se continuait par la musique et par l’enseignement assez étendu d’un professeur allemand, je recevais l’éducation toute française du maître à danser — autrefois « maître de grâces », — de la maîtresse d’armes, et je suivais les cours de l’abbé Gaultier, fort à la mode alors dans le faubourg Saint-Germain.

Le maître à danser, M. Abraham, apportait dans son