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Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/106

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manqué à l’amitié en différant aussi longtemps. Mais si vous le voulez, nous en lirons un ou deux chapitres aujourd’hui, autant demain, et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’ayons achevé ». — Mon oncle Tobie qui étoit la complaisance même, et Yorick qui étoit sans fiel, approuvèrent par une inclination ; et le caporal, quoiqu’il ne fût pas compris dans le compliment, mit la main sur sa poitrine, et salua comme les autres.

La compagnie sourit. — Ce garçon, dit Yorick, paroissoit avoir envie de dormir. — Le pauvre diable, dit mon oncle Tobie, a été si fort occupé tout le jour au boulingrin ; — et moi-même….. Je ne sais comment cela s’est fait ; mais je suis bien sûr que cela ne nous arrivera plus. — En même-temps mon oncle Tobie alluma sa pipe, Yorick rapprocha sa chaise de la table, — Trim moucha la chandelle, — mon père ranima le feu, prit le livre, toussa deux fois, et commença.