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Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/187

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nant de nouveau, — si j’en viens-là, je les lui ferai faire de peau. » —

« Elles dureront plus long-temps, dit ma mère. » —

« Mais alors, dit mon père, il faudra qu’il se passe de doublure. »

« J’en conviens, dit ma mère. » —

« Il vaut mieux, dit mon père, qu’elles soient de futaine. » —

« Il n’y a rien de meilleur, dit ma mère. » —

« Excepté le basin, répliqua mon père. » —

« Oui, le basin vaut mieux, dit ma mère. » —

« Cependant, interrompit mon père, il ne faut pas risquer de lui donner la mort. » —

« Il faut bien s’en garder, dit ma mère ; et le dialogue fut encore suspendu. » —

« Quoi qu’il en soit, dit mon père, en rompant le silence, pour la quatrième fois, il n’y aura certainement point de poches. » —

« Il n’en a aucun besoin, dit ma mère. » —

« J’entends à sa veste et à son habit, dit mon père. » —

« Je le pense bien ainsi, répliqua ma mère. » —

« Car s’il possède jamais un sabot et une toupie… (à cet âge, pauvres enfans ! c’est comme un sceptre et une couronne) il faut bien qu’il ait de quoi les serrer. » —