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Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/395

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d’autant que le coin opposé, qui sans doute étoit celui de mon oncle Tobie, est sans la moindre tache. — C’est assurément là un acte authentique d’une de ces attaques. On aperçoit vers le haut de la carte les vestiges de deux trous presque effacés, mais encore visibles : or, ces trous sont évidemment ceux des épingles qui attachoient la carte dans la guérite.

Par tout ce qu’il y a de sacré, j’estime plus cette précieuse relique avec ses stigmates, que toutes les reliques souvent apocryphes qu’on montre aux badauds ; — exceptant toujours, lorsque j’écris sur ces matières, les pointes qui entrèrent dans la chair de sainte Radegonde dans le désert ; pointes merveilleuses, que les religieuses de Cluny font voir à tous les passans, pour l’amour de Dieu.



CHAPITRE XLVII.

Hélas.


Voilà, dit Trim, tout ce que j’y peux faire. — Les fortifications sont entièrement rasées, et le bassin de Dunkerque est de niveau avec le mole. Avec la permission de Monsieur, je pense que tout est fini. — Je le