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Page:Sterne - Œuvres complètes, t5-6, 1803, Bastien.djvu/600

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une dans mes vieux jours pour me donner mes pantoufles ; mais je n’ai pas besoin de m’inquiéter, ni de vous inquiéter vous-même de ces sortes de conjonctures, car je sens bien qu’il ne me reste pas assez de vie pour en faire l’essai.

Je reçois, à l’instant, une lettre de votre aimable hôtesse, qui est déterminée à ne vous laisser partir que lorsque j’irai vous chercher. — Demain donc vers midi je vous embrasserai, vous, elle, — et — les demoiselles.

Je suis très-cordialement, Votre, etc.



LETTRE VII.


À..... Écuyer.


Du château de Crazy.


Quoique je sois persuadé que vous ne me croyiez pas seulement prêta rire avec ceux qui rient, mais encore à pleurer avec ceux qui pleurent ; — il est pourtant vrai, mon cher ami, que je n’ai pu m’empêcher de sourire au récit de votre mésaventure ; et Hall, à qui j’ai communiqué votre lettre, car vous voyez que je suis au château de Crazy, en a ri jusqu’aux larmes.