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Page:Sterne - Œuvres complètes, t5-6, 1803, Bastien.djvu/608

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Enfin, par la négligence de mon vicaire, de sa femme, ou de quelqu’un des leurs, il faut que je tire une maison de mon gousset, — Ce que je dis est à la lettre, car il faut que je rebâtisse le presbytère à mes frais : autrement l’église d’York, de qui je le tiens originairement, seroit obligée de le faire ; et en bonne raison, cela ne doit pas être. C’est une perte pour moi d’environ deux cents livres, outre ma bibliothèque, etc. etc. — Maintenant vous voilà tranquille sur l’emploi que je pourrois faire du produit de mes sermons. — Quand vous me témoignâtes vos inquiétudes à cet égard, je vous dis que quelque diable d’accident y mettroit bon ordre : en effet, il m’en pendoit un à l’oreille dont je ne parlai point. Il n’est pas survenu, ni rien qui lui ressemble ; — mais il peut encore arriver, car j’en sais quelque chose ; et alors c’en est fait de mon fief sermonaire.

Je crains bien à présent qu’il ne faille écrire la plus grande partie de ces sermons dans la maison brûlée, et les débiter plus d’une fois dans l’église à qui elle appartient. Leur produit servira pour un objet qui ne m’étoit jamais venu dans l’idée : mais tel est le train de ce monde. C’est ainsi que les choses y sont cousues — ou plutôt décousues, car je