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Page:Sterne - Œuvres complètes, t5-6, 1803, Bastien.djvu/676

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qu’alors — portez-vous bien : — là, et partout ailleurs, — je serai toujours

Votre très-fidèle et très-affectionné, etc.



LETTRE XXIX.


À......


Rue de Bond.


Je crains bien d’avoir fini, pour le reste de mes jours, de plaisanter, de rire et d’amuser les autres, soit hommes, femmes ou enfans, et de devenir grave et solennel ; dispensant la stupide sagesse comme on a prétendu jusqu’ici que je départois la folie à mes paroissiens et à mes paroissiennes.

À vous dire le vrai, — je commençai cette lettre hier matin, et je fus interrompu par une demi-douzaine d’oisifs qui vinrent me chercher pour m’associer à leur paresse et pour rire avec eux. L’un d’eux me força de dîner chez lui, avec sa sœur qui me parut un être du premier ordre, et qui fait quelque chose d’absolument semblable à la résolution avec laquelle j’ai commencé cette lettre, indigne de la plume qui l’écrit.