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Page:Sterne - Œuvres complètes, t5-6, 1803, Bastien.djvu/97

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ce fracas brillant te jette dans le rang des atomes. Ah ! cherche quelque rue détournée, quelque profond cul-de-sac, où l’on n’ait jamais vu de flambeau darder ses rayons, ni entendu de carosses rouler… C’est-là où tu peux passer ton temps. Peut-être y trouveras-tu quelque tendre grisette qui te le fera paroître moins long. Voilà les espèces de cotteries que tu pourras fréquenter.

Je périrai plutôt, m’écriai-je en tirant de mon porte-feuille la lettre que madame de L… m’avoit chargé de remettre. J’irai voir madame de R… et c’est la première chose que je ferai… La Fleur ? — Monsieur. — Faites venir un perruquier… Vous donnerez ensuite un coup de vergette à mon habit.


LA PERRUQUE.
Paris.


Le perruquier entre. Il jette un coup-d’œil sur ma perruque, et refuse net d’y toucher. C’étoit une chose au-dessus ou au-dessous de son art. Mais, comment donc faire ? lui dis-je… Monsieur, il faut en prendre une de ma façon… j’en ai de toutes prêtes.

Mais je crains mon ami, lui dis-je en exa-