Page:Suarès - Sur la mort de mon frère.djvu/99

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l’éternelle plaine. Par l’immensité vide et ces champs muets, couverts de glace à l’infini, ma cloche sonne aussi pour vous, dans notre nuit commune. C’est la salutation des larmes. Ô peines fraternelles, je vous y convie. Je vous y appelle, pauvres gens.