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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/120

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— C’est qu’en vérité, Olympe, je suis cruellement blessé de la persistance de vos soupçons jaloux, et j’aimais mieux me taire que de me laisser aller malgré moi peut-être à vous dire des choses pénibles. Vous devez du reste être complètement rassurée, j’imagine, et reconnaître combien votre défiance était peu fondée. Voyons, chère Olympe, faisons la paix. Et après tout, je ne me plaindrai pas, car j’ai eu le bonheur d’être auprès de vous pendant toute cette soirée.

— Peut-être n’a-t-il pas dépendu de vous qu’il en fut autrement, — reprit madame de Robersac ; — d’ailleurs, le silence que vous gardiez, par contrariété sans doute…

— Silence, de grâce ! voilà ma fille, — dit