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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/126

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contrôleur. — Il y a quelques années que je ne l’ai vu, je serais bien heureux de cette occasion de lui serrer la main plus tôt que je ne l’espérais…

— M. le docteur ne peut, je crois, tarder beaucoup à revenir, car il est allé, dit-on, chez un pharmacien du voisinage.

Joseph Fauveau, arrivant alors du vestiaire avec son manteau et la pelisse de sa femme, lui dit :

— Ce n’est pas sans peine que j’ai eu nos affaires ; il y a une queue… à n’en pas finir. Voilà toujours ta pelisse, ma petite Maria… Attends, laisse-moi te la mettre avant de sortir, car il fait un froid de tous les diables.

Pendant que M. Fauveau s’occupait ainsi