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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/166

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Cette énormité : le mariage d’un médecin et d’une marquise, avait été amenée par des incidents tellement bourgeois, qu’Anatole en restait confondu. Pourtant il reprit en tendant cordialement la main à Jérôme :

— Mes pressentiments ne m’avaient pas trompés, lorsque je te félicitais de ton mariage, sans en connaître les circonstances ; ce qui m’avait d’abord tant surpris dans cette alliance ne m’étonne plus à cette heure, que je connais le caractère de ta femme ; caractère rare, je t’assure, car dans la société où elle a vécu, crois-moi, sur cent femmes, sur mille femmes, nées comme elle…

— Il n’y en a pas une capable d’épouser un médecin ? n’est-ce pas ?