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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/173

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prit élevé, de caractère généreux, ni plus ni moins. Maintenant, le hasard fait qu’elle appartient à l’aristocratie, je ne m’en plains ni ne m’en réjouis ; sa naissance n’a en rien motivé ma préférence… Pourquoi sa naissance deviendrait-elle un obstacle à mon choix ? Madame de Blainville était libre, moi aussi ; nous nous sommes mariés, voilà tout. Eût-elle appartenu à ce que certains bourgeois appellent le peuple, je l’aurais encore épousée, car je ne reconnais non plus que deux classes de femmes : celles qui sont honnêtes et celles qui ne le sont pas, celles qui plaisent et celles qui ne plaisent point.

— Mais enfin, crois-tu que sa famille, que la société à laquelle elle appartient, ne se-