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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/183

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(née de morsenne) avec une personne indigne de nous appartenir. »

(Suivent les signatures.)

Après avoir lu cette lettre, pendant que sa femme le suivait du regard, le docteur Bonaquet sourit, et dit à Héloïse :

— Qu’est-ce donc que cette madame de Beaupertuis, ma chère amie ?

— Une de mes cousines, très jeune, très jolie et très honnête femme. Mais, vous le voyez, elle est sous l’empire d’idées assez fausses, résultant non d’un mauvais cœur, mais d’une mauvaise éducation ; elle est fille du prince de Morsenne…

— Du prince de Morsenne ! — dit involontairement Anatole.