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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/202

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par cette misérable vanité… par cette envie haineuse, insensée, d’être d’un monde dont tu ne peux pas être, dont tu ne seras jamais… quoi que tu fasses… quoi qu’il arrive…

— Allons… toi aussi ! — reprit Ducormier avec impatience et amertume, — toujours ces insolentes distinctions de races… Eh ! mordieu, est-ce que je ne les vaux pas, moi, ces gens-là ?

— Si, tu les vaux. Bien peu d’entre eux réunissent comme toi tous les dons naturels, esprit, savoir, beauté, jeunesse, courage ; il ne te manque rien, sinon ce que ces gens-là appellent la naissance… Mais, que veux-tu ? aucune puissance humaine ne fera qu’il y ait eu un sire Ducormier à la croisade… Mais