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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/270

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matiques du pays, prince, car M. l’Ambassadeur de France en Angleterre conserve le poste que le ministre en question songeait à lui enlever ; puis, — ajouta Ducormier avec un accent significatif, — l’on voit enfin à la tête des affaires étrangères de la France un homme d’État à la fois illustre par son génie politique et par sa grande naissance.

— M. Ducormier est beaucoup trop indulgent pour l’homme d’État auquel il veut bien, je crois, faire allusion, — reprit de Morsenne, avec un sourire discret et coquet ; — le seul mérite de cet homme d’État serait d’aimer assez la gloire et la dignité de la France pour accepter le ministère des affaires étrangères, s’il devenait vacant ; alors, à défaut de génie, il mettrait du moins, aux pieds du roi, l’offre