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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/273

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ment et plus habilement adulateur que ce polisson-là, — pensa M. de Morsenne. — C’est un drôle à tout faire. Je ne m’étais pas trompé. Il pourra me servir ; cependant, tâtons-le encore.

Et M. de Morsenne reprit tout haut :

— Vous êtes tellement aveuglé sur l’homme d’État dont nous parlons, cher monsieur Ducormier, que je n’essaierai pas de vous faire revenir de vos préventions beaucoup trop flatteuses ; car enfin, voyons, examinons l’affaire dont il s’agit.

— Eh bien, prince ?

— Eh bien, établissons brutalement les choses : notre homme d’État et son ami, M. l’ambassadeur de France en Angleterre,