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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/280

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mier. — Je croyais d’abord qu’il s’agissait peut être de ma rencontre avec sa fille la duchesse de Beaupertuis. — Et il reprit tout haut :

— Vous me faites, prince, beaucoup plus d’honneur que je n’en mérite… J’accompagnais momentanément la femme d’un de mes amis d’enfance, pendant qu’il était allé au vestiaire chercher son manteau.

— Comment ! une femme mariée déguisée ! déguisée… en je ne sais trop quoi ; mais enfin, il m’a paru assez leste, quoique fort joli, son costume !

— Il est vrai, prince, qu’un tel déguisement n’est pas de très-bon goût, mais mon ami et sa femme appartiennent au petit com-