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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/297

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En pendant se trouvaient les portraits de la mère et de la grand’mère de madame Bonaquet, l’une en costume de la cour impériale avec le manteau traînant et brodé (le père d’Héloïse, comme tant d’autres gens de la vieille noblesse s’était rallié à Napoléon) ; l’autre vêtue en grande dame de la fin du dix-huitième siècle, avec de la poudre, des mouches et d’immenses paniers ; un petit nègre, vêtu d’une jaquette écarlate galonnée d’or, portait la queue de la robe de cette imposante personne, tandis qu’un bichon blanc, au toupet relevé et relié par des faveurs roses, semblait aboyer au négrillon.

Au milieu de ces deux portraits d’apparence et de tournures aristocratiques, on voyait, touchant contraste, une toile assez