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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/172

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ne le suis de l’humilité de ma condition, vous me croyiez capable d’oser lever les yeux sur vous, madame, et d’être assez sottement aveugle pour compter peut-être sur votre isolement, sur votre ennui, et jusque sur ma position dans cette maison, qui rendrait une liaison aussi commode qu’ignorée ; la seule pensée d’une pareille insolence de ma part vous révolte, madame, et pour vous débarrasser de cette ennuyeuse appréhension, vous m’ordonnez de sortir de cette maison. Mais, je vous le répète, mais, je vous en conjure, rassurez-vous, madame ; j’ai le cœur mort à toute passion, à tout amour ; je ne suis pas de ces pauvres fous qui deviennent amoureux des étoiles ; en un mot, à défaut de savoir-vivre, j’ai trop de bon sens pour ne pas comprendre que l’humble secrétaire à