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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/215

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— Plus tard.

— Plus tard ! Mais tu crois donc que j’ai du sang de macreuse dans les veines ?

— Cette indignation, je la comprends, je la partage. Oui, je la partage tellement que je veux te venger, Joseph.

— Je n’ai besoin de personne, reprit Fauveau d’un air sombre et farouche ; — Ces affaires-là, on les fait soi-même !

— Non, parce qu’on les fait mal ou pas du tout.

— Oser faire des propositions à Maria, à ma femme ! — reprit Joseph ; et, s’interrompant, il frappa si violemment de ses deux poings sur le comptoir, qu’il l’ébranla. —