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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/218

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chagrin, mon bon Joseph, si je n’avais su que le prince n’en resterait pas là de ses poursuites, et de telles poursuites sont toujours dangereuses.

— Comment ! — s’écria Fauveau, et la colère et l’indignation vinrent encore enflammer ses traits, — mais il veut donc que je l’assomme !

— Veux-tu m’écouter, oui ou non ? veux-tu rester calme ?

— Continue.

— Je me suis donc hier matin rendu chez le prince pour remplir ma mission ; ceci fait, il a très adroitement amené la conversation sur le bal de l’Opéra de la veille, où il s’est