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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/269

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« Ce qui contribuait à me rapprocher de M. Ducormier, était une certaine conformité de position subalterne : car qu’est-ce qu’une institutrice et un secrétaire ? Nous profitions donc de l’espèce d’isolement que nous faisaient les habitudes exclusives du monde aristocratique où nous vivions, pour nous féliciter d’être ainsi délivrés d’une ennuyeuse contrainte ; c’est là que j’ai pu apprécier ce qu’il y avait de foncièrement bon, de généreux, d’élevé dans le cœur de M. Ducormier : tant d’autres à sa place se fussent aigris, eussent pris texte de cet isolement pour se révolter contre la sotte fierté de ces grands seigneurs ; de ces sots titrés dont le seul mérite est la naissance, etc., etc., et autres banalités envieuses ; point du tout, M. Ducormier acceptait