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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/28

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— Vrai, madame ? vous trouvez cela ? — répondit Maria en serrant avec effusion la main que lui tendait madame Bonaquet. — Eh bien ! tant mieux ; vos compliments devraient m’embarrasser, et au contraire, ils me rendent toute heureuse pour Joseph et pour moi. C’est peut-être orgueilleux de ma part ; mais que voulez-vous, je ne peux pas m’empêcher de dire ce que je pense.

Sancta simplicitas ! — murmura de nouveau le docteur Bonaquet en regardant sa femme avec une douce émotion qu’elle partageait.

À ce moment, le vieux domestique ouvrit la porte du salon, et vint discrètement parler à l’oreille de madame Bonaquet ; celle-ci dit alors à son mari :