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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/291

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gard d’intelligence avec la jeune fille, hésitait à répondre, madame Duval reprit d’une voix ferme :

— Monsieur, votre ami voyageait en Algérie, n’est-ce pas ? Répondez-moi sans crainte.

Et s’adressant à sa fille :

— Rassure-toi, chère enfant ; monsieur a abordé ce sujet délicat avec tant de précaution et de sollicitude que je suis calme, tu le vois. Sois donc tranquille, je ne céderai pas à de folles espérances ; je sens trop bien que leur ruine me porterait un coup affreux. Ainsi, vous le voyez, monsieur, vous pouvez maintenant continuer en toute sécurité.