Aller au contenu

Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/294

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la lettre de mon ami n’entre dans aucun détail sur le fait ; il me le raconte seulement comme un bruit ; je n’y aurais moi-même attaché aucune importance, si plusieurs fois mademoiselle Emma Levasseur, et avant-hier encore mon excellent ami, le docteur Bonaquet, ne m’avaient parlé des doutes malheureusement peu vraisemblables qui restaient sur le sort du colonel Duval ; aussi, madame, ce matin, en recevant cette lettre, ma première pensée a été de vous informer avec toutes les précautions possibles de ce que je venais d’apprendre, puis d’écrire à l’instant à mon ami ; il doit, m’a-t-il dit, séjourner quelque temps à Alger ; je l’ai donc prié d’interroger scrupuleusement ses souvenirs, et surtout de m’instruire du nom et de la position géographique de la tribu où il