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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/309

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faveur de M. de Saint-Géran, à la condition (et Anatole appuya sur ces mots) qu’il épouserait mademoiselle Duval ; or, sachant, Madame, le vif intérêt que notre ami vous porte, ainsi qu’à Mademoiselle, j’ai cru cette union convenue entre vous et lui.

Clémence devint pourpre, et dit à madame Duval avec une pénible expression de honte et de douleur :

— Ah ! ma mère… je ne m’attendais pas à tant d’humiliation… Me supposer capable de consentir à un mariage dans lequel ma personne serait pour ainsi dire imposée !… Mais pourquoi — ajouta la jeune fille avec un sourire amer, — l’envie d’un titre et