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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/311

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s’intéresser aux gens ! Il me semble que son premier devoir, avant de livrer le nom de ma fille aux commérages du monde, était de m’informer de ses projets…

— Sans doute, Madame, l’état de votre santé a jusqu’ici empêché M. Bonaquet de vous faire part de ses projets.

— Alors, Monsieur, il devait attendre, et ne point engager sans nous consulter la personne de ma fille. C’est agir avec une impardonnable légèreté !

— Pourquoi donc, ma mère ? — reprit Clémence avec un redoublement d’amertume et d’ironie. — Ce magnifique mariage