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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/321

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silencieuses et embrassées après la lecture du billet.

Ducormier eut le temps de se remettre de sa stupeur passagère ; cette âme indomptable ne se laissait pas longtemps abattre ; aussi ses traits, qu’il savait composer avec tant d’art, exprimèrent un mélange de joie et de surprise parfaitement en situation, lorsque madame Duval lui dit en essuyant ses larmes et lui tendant la main avec effusion :

— Ah ! monsieur, ma fille a raison… vous êtes notre bon ange… c’est Dieu qui vous a envoyé à nous. L’espoir que vous nous avez donné m’avait préparée à apprendre sans secousse cette nouvelle qui me rend au bonheur, à la vie ; oui, car je ne puis vous ex-