Aller au contenu

Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/323

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

comme pour contenir ses larmes, — mon émotion vous dira mieux que mes paroles ce que j’éprouve en ce moment

— Je le crois, Monsieur, — reprit madame Duval attendrie, — un cœur comme le vôtre sait comprendre et partager les plus nobles ravissements de l’âme ; aussi, nous vous le demandons en grâce, venez souvent, très souvent nous voir, vous jouirez du moins de l’aspect d’un bonheur auquel vous avez si généreusement contribué ; puis vous nous conseillerez, vous nous guiderez sur bien des choses, car dans ce premier étourdissement de joie on est éblouie, enivrée, mais l’on ne songe à rien, l’on ne raisonne rien.