Aller au contenu

Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/43

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

paroles, qu’Héloïse dit en souriant à Joseph :

— Je dois avouer, monsieur, que vous méritez ces reproches ; madame Fauveau a parfaitement raison ; nous autres femmes, nous sommes les seuls, les meilleurs juges des dehors qui nous plaisent.

— Allons, madame, j’ai tort, — dit Joseph ; — mais, que voulez-vous ? j’aime tant ce petit démon-là ! il me rend si heureux, si heureux ! que quelquefois je désirerais être tout ce qu’il y a de meilleur, de plus riche et de plus charmant au monde, afin d’être digne de tout le bonheur que je lui dois.

Ces derniers mots furent prononcés par Fauveau d’une manière si touchante ; il regarda sa femme d’un air si tendre, si bon,