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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/71

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bourreau et me fasse mourir sur l’échafaud. Cependant, je vous dis franchement ce que j’éprouve ; sans doute cela passera, mais enfin, tenez… à cette heure, je me sens triste… triste à mourir ; je ne sais pourquoi je pense à embrasser ma pauvre petite fille comme si je ne devais plus jamais la voir…

En disant ces mots, Maria trembla de tout son corps et fondit en larmes.

— Maria… tu pleures ! — s’écria Joseph en se jetant aux pieds de sa femme, et ne pouvant lui-même retenir ses larmes, — mais ces craintes sont folles ! Jérôme… Madame !… dites-lui donc comme moi ! Ah ! que je suis malheureux !