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Morsenne, qui le regardait d’un air ébahi :
— Vous me permettez, prince, de conserver cette lettre… j’ai la passion des autographes.
— Ah çà ! mon cher, vous moquez-vous du monde ? — dit M. de Morsenne avec anxiété ; — une lettre confidentielle !
— Justement, prince, ce sont les plus curieuses ; je les recherche, et vous n’avez pas d’idée, — ajouta Ducormier avec intention, — combien ma petite collection est déjà intéressante, car je glane un peu partout.
M. de Morsenne reprit après un moment de réflexion, et en souriant d’un air forcé :