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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/125

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une place d’une vingtaine de mille francs par an, ira, en homme peu sérieux, friponner quelques milliers de livres, et risquer la cour d’assises ? Est-ce qu’un ministre qui vend le secret de l’adjudication d’un emprunt ou d’un chemin de fer à de gros financiers, moyennant une large part dans leurs bénéfices, ira, en homme peu gouvernemental, grappiller quelques misérables sommes ? Est-ce que tant de diplomates, de courtisans, qui mangent à l’auge des fonds secrets, iront se montrer assez inintelligents des douceurs du monarchisme constitutionnel pour tricher au jeu ou visiter la poche de leurs voisins ? Allons donc, mon cher ! j’ai mieux profité des leçons de mes maîtres.

— Ton impudence, malheureux, te coû-