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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/135

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ce ministère qui vous déplaisait si fort… Je vous avouerai même, à ce sujet, qu’en écrémant vos papiers, j’ai trouvé cette lettre de mon ancien patron, dans laquelle il vous disait que mons Ducormier, quoi qu’il fût bon et prêt à tout ; ayant l’inconvénient d’être fils d’un petit boutiquier, ne pourrait jamais être qu’une espèce de Figaro de bonne compagnie… Je tiens à démentir, grâce à vous mon pauvre prince, cette prédiction-là. Je serai comme tant d’autres un Figaro officiel considéré, considérable et surtout bien renté… Ce soir donc, en rentrant, vous ferez l’inventaire de vos papiers… vous verrez ceux qui vous manquent (entre autres je signalerai à vos regrets deux tendres lettres de madame la baronne de Robersac, dans lesquelles-cette vertueuse personne, si chère à votre cœur, vous parle,