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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/141

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tions, mon intérêt vous répond de mon silence.

— C’est à devenir fou !

— En effet, mon pauvre prince, vous ne me paraissez plus raisonner avec votre lucidité ordinaire ; aussi n’est-ce point à cette heure que je vous demande une réponse sérieuse. Demain, sur les deux heures, j’irai causer avec vous ; vous serez calme, vous aurez constaté les papiers qui vous manquent, et, envisageant alors votre position de sang-froid, vous aurez retrouvé cette sûreté de coup d’œil, cette rapidité de décision qui vous caractérisent. Vous reconnaîtrez surtout que je ne suis point, après tout, un garçon trop malhabile, et qu’il y a, je crois,