Aller au contenu

Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/154

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Je conçois parfaitement, monsieur, que vous soyez devenu passionnément épris de mademoiselle Clémence Duval, — reprit Ducormier, — et que vous ayez eu la pensée de l’épouser ; c’est un ange par le cœur et par la beauté. Ce que je conçois moins, c’est qu’après un refus formellement motivé par mademoiselle Duval, vous ayez persisté dans vos poursuites ; ce que je ne conçois pas, c’est qu’aveuglé sans doute par l’éclat de votre rang et de votre opulence, vous ayez, en réitérant vos efforts, paru confondre mademoiselle Duval avec ces femmes qui vendent leur âme pour un titre et pour de l’argent.

— Je crois, Dieu me damne ! — s’écria M. de Saint-Géran outré de ces paroles, —