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revenu de son petit domaine soit modeste, elle y vit très-honorablement, au milieu de quelques bons et anciens serviteurs qui ont vieilli avec elle et qui l’adorent ; la lecture, sa tapisserie, ses fleurs, ses oiseaux, ses visites de bienfaisance et ses longues promenades à travers l’une des contrées les plus pittoresques de la France, suffisent à madame de Felmont pour employer tellement ses instants, que les journées lui paraissent trop courtes.
— À soixante-dix ans, cette faculté de vivre seule est rare et annonce toujours une intelligence supérieure.
— Vous avez eu, mon ami, une preuve de la noblesse, de la fermeté de l’esprit de