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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/178

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ses genoux ont faibli ; il est tombé à la renverse comme foudroyé. Alors, pendant que toi, pauvre maman, tu courais à Joseph pour le secourir, papa s’est précipité sur moi m’a prise par les épaules, et malgré mes prières m’a mise hors de chez nous en me disant : « Sors d’ici, et n’y rentre jamais, misérable ! tu es la honte de notre vieillesse !

Maria s’interrompit un moment d’écrire pour essuyer ses larmes et continua sa lettre.

« Voilà, n’est-ce pas, maman, ce qui s’est passé ? car c’est à toi que je m’adresse. Papa ne voudra ni lire ni entendre lire ma lettre. Je ne m’en plains pas ; il doit me croire coupable. Pourtant, sur la vie de ma pauvre