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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/18

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— De peur de troubler la quiétude de votre séjour chez madame de Felmont, je n’ai pas voulu vous instruire de ce qui me tourmente ; et d’ailleurs, qu’aurais-je pu vous apprendre ? J’ai plutôt le pressentiment que la certitude des malheurs que je redoute ; mais c’en est assez pour m’alarmer. Aussi, bénie soit votre arrivée, ma chère et bonne Héloïse ! — reprit Jérôme avec effusion. — Je retrouve la meilleure partie de moi-même ; je me sens déjà moins abattu, moins découragé.

— En vérité, Jérôme, vous m’effrayez. De quoi s’agit-il donc ?

— Il s’agit de Fauveau, de sa femme et de cette malheureuse orpheline !