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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/216

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avec cet homme : s’il possède des lettres de vous, tâchez de les lui retirer ; faites enfin tout au monde pour anéantir les traces d’une faute dont les conséquences peuvent vous devenir funestes… »

Je me rappelai votre singulier accueil de la veille en me demandant le sacrifice de notre soirée. Je n’attache aucune importance à l’infidélité ; je partage à cet endroit votre philosophie, mon cher maître. Quant à l’annonce d’une machination infernale dont je pouvais être victime, cela m’a affriandée… L’on n’a pas tous les jours de ces diaboliques bonnes fortunes. Aussi, dans mon impatiente curiosité, connaissant d’ailleurs la pureté, la loyauté de ma cousine, je fus sur le point de m’ouvrir à elle pour avoir le mot