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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/218

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« — Ma chère Diane, croyez-moi, je n’ai pas un moment songé à obtenir vos confidences en retour du service que je désirais vivement vous rendre ; quoi qu’il en soit, je vous en supplie, profitez de mes avis, s’ils sont opportuns, et, en tous cas, comptez sur moi et sur mon mari. »

De l’entretien de ma cousine, qui, six heures après, partait en voyage, il résultait ceci : que l’on avait des soupçons sur notre liaison. Cela ne m’a pas alarmée, mais impatientée. Notre prudence n’avait-elle pas été extrême, notre habileté rare, mon affectation de dédaigneuse indifférence à votre égard ne devait-elle pas dérouter les plus clairvoyants ? Enfin, malgré ma confiance entière dans la sûreté de ma première