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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/261

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madame Bonaquet, dont la persistance s’était sans doute lassée devant mon obstination à ne pas le recevoir, lorsque hier, en sortant pour aller faire au Jardin-des-Plantes la même promenade que je faisais chaque jour avec ma pauvre mère, je me suis rencontrée face à face avec le docteur ; je voulus l’éviter, impossible, et il me dit en souriant doucement et me tendant la main :

— Ne craignez rien, je ne viens pas cette fois en oiseau de mauvais augure ; de retour de voyage depuis hier, je vous apporte au contraire de bonnes paroles pour Anatole ; j’allais chez vous à cette intention ; mais, dans la presque certitude de n’être pas reçu, j’apportais cette lettre. Si vous aimez mieux la lire que de m’entendre, la voici, je ne